Heureusement que j'avais terminé mon café quand la louve m'a demandé si j'étais heureux de l'accompagner à la grande expo internationale de chats à Vincennes.
Comme ca, je ne me suis pas étranglé. La louve est persuadée que je suis littéralement adorable.
Aussi je lui ai répondu que oui...
 

Une chronique de Patrice.
30 septembre 2004.

UN AUVERGNAT A VINCENNES. CHRONIQUE DE SALON. page 2

Après une bonne demi-heure d'installation des cages et des chats, rideaux, moquette en léopard,(merci Patricia), panière, distributeur d'eau, nous sommes fin prêts à affronter le public parisien.

Lui ne l'est manifestement pas encore, Dame! un samedi matin à 9 heures !

J'en profite pour faire un premier tour des lieux, histoire de repérer le bar, hautement stratégique pour les caféïnophiles, et l'ensemble des stands où je risque de dépenser de l'argent.

Un petit tour dehors me confirme dans mes premières impressions.

Il fait beau et les pelouses de vincennes où fleurissent les statues monumentales sont bien avenantes...

Nous avons été placés avec les abyssins et si Ushibishi ne dépare pas, au coté d'autres lièvres et de superbes sorrel et faon, Tabou, en bon chartreux, se remarque de loin, grosse peluche qui, plus encore que mon pyjama, semble avoir "NO STRESS" imprimé sur le front.

Nous avons à peine le temps de nous installer dans notre rôle d'exposant que déjà le micro siffle et crachote des kyrielles de numéros de chats pour les jugements du samedi.

Rapidement, le stand est désert, tous le monde à la queue devant les juges.

C'est l'heure des discussions badines où l'on admire le chat du voisin en cherchant ses défauts, ou l'on fait le tour des juges, pour savoir si celui qui avait tant aimé notre chat lors d'une exposition précédente n'aurait pas à le juger une nouvelle fois...

Pour faire taire l'angoisse on babille, on se présente mutuellement nos chats et leurs palmarès.

Comment décrypter l'écriture d'un juge, de surcroit à l'envers ?

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